Mon article figure dans les archives ouvertes de l’UniGE
La dimension perceptive en éducation thérapeutique est peu souvent investiguée.
Mon article écrit avec le Prof. Alain Golay et Isabelle Carrard et publié sur le site Education thérapeutique/Therapeutic education est mentionné dans les archives ouvertes de l’UniGE, un honneur!
Les investigation de la dimension perceptive corporelle et vocale sont, ou étaient au moment de la rédaction de l’article, peu fréquentes en éducation thérapeutique. Nous savons depuis longtemps que la voix chantée a un impact positif sur les systèmes physiologique, émotionnel et social de la personne qui l’émet. lire ici
Premier article scientifique, une épreuve initiatique
Ecrire un premier article scientifique a été une sorte d’épreuve initiatique. J’avais déjà écrit des articles ou participé à des interviews, jamais je n’ai dû peser ainsi chaque mot ou affirmation de façon qu’elle soit reconnue par une revue de ce niveau. Et quand on écrit aussi précisément, notre pensée doit se structurer au maximum. Pas d’envolées ni d’impressions poétiques, rester sur le plancher des vaches, coller aux mesures effectuées, aux tests, aux statistiques. Le gain de ce travail qui m’a coûté un été? Une humilité certaine et des vues approfondies sur un champ restreint.
Publication et quotidien thérapeutique
Lorsque la revue Therapeutic Patient Education/Education thérapeutique du patient a accepté mon article, après des mois d’attente, j’ai été aussi heureuse qu’après la réussite d’un diplôme. Comme musicothérapeute et animatrice d’ateliers vocaux, je porte d’abord attention à ce qui se passe tout concrètement dans le moment présent, j’accompagne les personnes au plus près de ce que je peux percevoir de la situation, mais en aucun cas je ne suis dans une dimension de rapport scientifique. Chaque moment thérapeutique est différent à vivre et n’amène pas à un produit fini public comme lors d’une publication.
Réflexion VS pratique, une complémentarité
Mais l’effort d’analyse scientifique apporte un regard plus objectif et aide à considérer les variables du vécu d’une façon moins perceptives et plus intellectuelles. Il permet la réflexion sur la pratique, met en lumière plus crue ce qui apparait au quotidien de la pratique. Si l’on quantifie ce que l’on ressent plutôt seulement se contenter de l’impression qualitative, cela apporte des informations intéressantes. Et complète le qualitatif par une précision, une interrogation, une obligation de regarder de près.